Une (petite) victoire pour les opposants à Donald Trump. Le président américain avait décidé, par un décret signé vendredi, d’interdire l’entrée des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays (Syrie, Irak, Iran, Yemen, Soudan, Libye et Somalie). Ann Donnelly, une juge fédérale a annulé l’application de cette mesure: l’expulsion des personnes arrivées sur le territoire avec […]
Une (petite) victoire pour les opposants à Donald Trump. Le président américain avait décidé, par un décret signé vendredi, d’interdire l’entrée des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays (Syrie, Irak, Iran, Yemen, Soudan, Libye et Somalie). Ann Donnelly, une juge fédérale a annulé l’application de cette mesure: l’expulsion des personnes arrivées sur le territoire avec un visa valide est désormais impossible. Les personnes qui étaient bloquées dans les aéroports ont ainsi pu rentrer aux Etats-Unis.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le décret de Donald Trump avait provoqué des rassemblements dans les aéroports, notamment à New-York, Chicago et San Francisco, la foule dénonçant une mesure anticonstitutionnelle.
La foule devant JFK chantant "Let them in" et réclamant la fin du #MuslimBan. Des images folles. https://t.co/nlnkEX14vk
— Léo Mouren (@leomouren) January 29, 2017
Manifestation improvisée à JFK. Il y a un monde fou! Ils chantent "this shit is illegal" en parlant du décret de #Trump #MuslimBan #NewYork pic.twitter.com/z83qTDM10w
— Antoine Boyer (@antoinebv) January 28, 2017
Hier soir ,la juge de New-York a censuré une partie du décret de Donald Trump en raison du sort de deux Irakiens bloqués à New-York, malgré leurs visas. Ann Donnelly a estimé que leur interdire l’entrée du territoire constituerait un « tort irréparable« . L’application du décret de Donald Trump est donc suspendue aux Etats-Unis, en attendant que la justice se prononce sur sa constitutionnalité.
Dès la signature du décret, qui interdit aussi l’entrée de réfugiés pendant trois mois, l’union des libertés civiles américaines avait dénoncé cette décision, dénonçant dans ce que Donald Trump appelle une “inspection minutieuse”, un “euphémisme pour discriminer les musulmans” et avait annoncé qu’elle porterait un recours devant les tribunaux pour faire annuler cette décision.
“Cibler des pays spécifiques avec une majorité musulmane, en créant des exceptions pour les minorités religieuses, est en opposition avec le principe consitutionnel qui interdit au gouvernement de favoriser ou de discriminer en fonction de la religion”, a dénonce Anthony Romero, directeur de l’union des libertés civiles américaines.
{"type":"Banniere-Basse"}