Et ça continue. Après deux premières salves de révélations, Le Canard enchaîné livre une nouvelle fois un scoop dans son édition du 8 février. D’après le palmipède, si les enquêteurs n’ont toujours pas trouvé de traces du travail fourni par Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de son mari alors qu’elle été dûment rémunéré (“3677 […]
Et ça continue. Après deux premières salves de révélations, Le Canard enchaîné livre une nouvelle fois un scoop dans son édition du 8 février. D’après le palmipède, si les enquêteurs n’ont toujours pas trouvé de traces du travail fourni par Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de son mari alors qu’elle été dûment rémunéré (« 3677 euros net en moyenne » sur quinze ans, comme l’a dit Fillon lui-même), ils ont en tout cas découvert qu’elle a touché 45 000 euros d’indemnités de licenciement…de l’Assemblée nationale.
Selon le @canardenchaine à paraître demain, Penelope #Fillon a touché 45.000€ d'indemnités de licenciement (payées par l’Assemblée). pic.twitter.com/CEIvIiyQaI
— Ellen Salvi (@ellensalvi) February 7, 2017
29 000 euros d’indemnité pour un an et demi de « travail »…
Cette somme aurait été touchée en deux fois. La première fois, quand son contrat auprès du député François Fillon s’est arrêté, le 21 août 2002 : 16 000 euros, « soit l’équivalent de cinq mois de salaire », écrit le Canard. Et pourtant, un mois auparavant elle avait déjà la garantie d’un nouveau job, auprès du suppléant de Fillon, Marc Joulaud. « Durant un peu plus d’un mois », Penelope Fillon cumula donc deux salaires. Enfin, en novembre 2013, quand François Fillon met un terme au dernier contrat de « Penny », il lui verse la modique somme de 29 000 euros de primes venues des caisses de l’Assemblée (elle n’a alors travaillé qu’un an et demi).
Les journalistes du Canard concluent en soulignant que Penelope Fillon percevait cet argent sur un compte bancaire personnel à Sablé-sur-Sarthe. Alors qu’elle a confié aux enquêteur « ne plus se souvenir » d’avoir signé son contrat de travail, c’est sa signature qui figure au bas du contrat signé avec son mari.
Alors que François Fillon voulait commencer « une nouvelle campagne » après sa conférence de presse d’hier, il a annoncé la publication d’une « lettre aux Français » dans la presse quotidienne régionale. Nous verrons s’il maintient sa ligne de défense…
Fillon va publier "une lettre aux Français" https://t.co/sAg6nOdJKw #AFP pic.twitter.com/6TnTQUetzq
— Agence France-Presse (@afpfr) February 7, 2017