Lundi 20 février, le siège du Front national de Nanterre (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné pour la seconde fois dans le cadre de l’enquête concernant les emplois fictifs présumés de deux assistants parlementaires européens de Marine Le Pen. Le FN dénonce “une opération médiatique” Comme la rappelle BFM TV, une information judiciaire a été ouverte pour […]
Lundi 20 février, le siège du Front national de Nanterre (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné pour la seconde fois dans le cadre de l’enquête concernant les emplois fictifs présumés de deux assistants parlementaires européens de Marine Le Pen.
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Le FN dénonce « une opération médiatique »
Comme la rappelle BFM TV, une information judiciaire a été ouverte pour « abus de confiance » et « recel » de ce délit, « escroqueries en bande organisée », « faux », « usage de faux » et « travail dissimulé » le 15 décembre 2016. Le parti dénonce « une opération médiatique » visant à « perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle » et à « tenter de nuire à Marine Le Pen au moment même où sa candidature effectue une importante percée dans les intentions de vote, notamment pour le second tour ».
Invité sur le plateau de Ruth Elkrief sur BFM TV lundi soir, le vice-président du FN, Florian Phillippot a déclaré que cette affaire était « aussi vide que l’espace, c’est le néant, le vite total », et a ajouté :
« Toutes ces histoires ont commencé au moment des européenes. Au moment où nous sommes devenus premier parti de France ».
Deux proches de Marine Le Pen soupçonnés
Au cours de la perquisition, la police a effectué « la copie des disques durs des ordinateurs de deux assistants de Marine Le Pen, dont celui de Catherine Griset », a indiqué Marcel Ceccaldi, un des avocats de la présidente du FN, à l’AFP, qui regrette « une instrumentalisation politique de la justice ».
Le parlement européen soupçonne deux assistants parlementaires de Marine Le Pen d’emplois fictifs. Catherine Griset, un proche de la présidente du parti, « a perçu entre 2010 et 2016 un salaire et était accréditée comme assistante parlementaire à Strasbourg », rappelle BFM TV. Et Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, a perçu 41 500 euros en 2011, en tant qu’ « assistant local ». En plus de cette enquête du pôle financier du parquet de Paris, la juridiction européenne demande à Marine Le Pen de rembourser 340 000 euros, c’est-à-dire la somme équivalent aux salaires qu’aurait perçu Catherine Griset.
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