Juste après son discours place du Trocadéro, le candidat Les Républicains était invité ce dimanche 5 mars, au journal de 20 heures de France 2. L’occasion d’annoncer qu’il maintiendrait sa candidature coute que coute. “Personne n’a le pouvoir de m’obliger à retirer ma candidature, ça ne veut pas dire que je ne discute pas, que […]
Juste après son discours place du Trocadéro, le candidat Les Républicains était invité ce dimanche 5 mars, au journal de 20 heures de France 2. L’occasion d’annoncer qu’il maintiendrait sa candidature coute que coute. « Personne n’a le pouvoir de m’obliger à retirer ma candidature, ça ne veut pas dire que je ne discute pas, que je n’écoute pas que je ne suis pas prêt à dialoguer, mais c’est ma décision, a-t-il martelé. Et elle a été aujourd’hui confortée par ce rassemblement populaire dont tout le monde pensait que ce serait un échec ce qui a été une réussite ». Sur le plateau, François Fillon n’a pas cessé de répéter que 200 000 personnes étaient présentes à son rassemblement, un chiffre largement contesté par beaucoup.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
« Toute candidature improvisée, à 50 jours de l’élection, avec un projet qui ne serait pas radical comme le mien, conduirait à un échec », a-t-il insisté à l’heure où la plupart des membres de son équipe de campagne ont quitté le navire. Pourtant, l’ancien Premier ministre continue de dégringoler dans les sondages, contrairement à Alain Juppé qui obtiendrait un score assez haut en cas de candidature.
« Je suis innocent, je n’ai rien à me reprocher sur le plan légal »
Interrogé sur ses propos sur l’exemplarité des élus lors du débat à la primaire de droite, en novembre dernier, François Fillon a indiqué « ne pas avoir changé sur ces questions ». « Je ne renie pas les propos tenus. Mais je suis innocent, je n’ai rien à me reprocher sur le plan légal ».
A propos de sa mise en examen il a déclaré : « Le calendrier judiciaire qu’on m’impose est un véritable hold-up démocratique ». Et assure qu’il n’aurait « pas été candidat à la présidentielle » s’il avait été mis en examen « il y a deux mois ».
{"type":"Banniere-Basse"}