Présenté depuis quelques jours comme le seul plan B possible, en remplacement d’un François Fillon emmêlé dans ses affaires judiciaires, Alain Juppé a donné une conférence de presse ce lundi 6 mars au matin à Bordeaux. “Jamais sous la Ve République, une élection ne s’est présentée dans des conditions aussi confuses”, a-t-il déclaré en préambule. […]
Présenté depuis quelques jours comme le seul plan B possible, en remplacement d’un François Fillon emmêlé dans ses affaires judiciaires, Alain Juppé a donné une conférence de presse ce lundi 6 mars au matin à Bordeaux. « Jamais sous la Ve République, une élection ne s’est présentée dans des conditions aussi confuses », a-t-il déclaré en préambule.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le maire de Bordeaux a critiqué une gauche qui s’est « fracturée en plusieurs sensibilités irréconciliables » et un Front national « empêtré dans les démêlés judiciaires de Marine Le Pen » qui « en rajoute dans le fanatisme anti-européen qui conduirait notre pays au désastre ».
« La droite et le centre, quel gâchis »
Alain Juppé ne sera pas candidat à l'élection présidentielle : la déclaration du maire de Bordeaux en intégralité #Presidentielle2017 pic.twitter.com/zsn34MgcYd
— LCP (@LCP) March 6, 2017
A propos de son propre parti, il affirme, l’air grave :
« La droite et le centre, quel gâchis. Au lendemain de notre primaire, François Fillon à qui j’avais apporté mon soutien avait un boulevard. »
Il fustige la défense menée jusqu’ici par le candidat à l’élection présidentielle,: « Fondée sur un soi-disant complot et un assassinat politique (qui) l’a conduit dans une impasse ».
« Il est trop tard »
« La semaine dernière, j’ai reçu de nombreux appels me demandant de prendre la relève. Ils m’ont fait hésiter, j’ai réfléchi. Aujourd’hui ce rassemblement est devenu plus difficile encore, indique-t-il à propos de sa potentielle candidature.
“Je n’ai pas l’intention de m’engager dans des tractations partisanes ni marchandages de postes. Je ne suis donc pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur, c’est pourquoi je confirme, une bonne fois pour toutes, que je ne serai pas candidat à la présidence de la République. Il est trop tard.”
Alain Juppé est formel, il ne sera pas le « plan B » de la droite et du centre. « Les Français veulent un renouvellement. Je ne l’incarne pas », martèle-t-il.
« Je le répète pour moi il est trop tard, mais il n’est pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France. (…) Le pays traverse une crise de confiance mais a aussi une capacité de rebond », a-t-il conclu.
{"type":"Banniere-Basse"}