“Manuel Valls s’apprête à prendre la parole pour appeler les électeurs à soutenir son ancien rival Emmanuel Macron, et ce dès le premier tour”. Voici ce qu’a révélé Le Parisien ce lundi 13 mars au soir, alors que l’ancien Premier ministre doit prendre la parole ce mardi soir devant ses soutiens réunis à l’Assemblée nationale. […]
« Manuel Valls s’apprête à prendre la parole pour appeler les électeurs à soutenir son ancien rival Emmanuel Macron, et ce dès le premier tour ». Voici ce qu’a révélé Le Parisien ce lundi 13 mars au soir, alors que l’ancien Premier ministre doit prendre la parole ce mardi soir devant ses soutiens réunis à l’Assemblée nationale. Une information pourtant rapidement démentie dans la foulée par l’équipe de l’ancien Premier ministre. « Rien dans cet article n’est vrai », a affirmé à l’AFP, son bras droit et suppléant à l’Assemblée nationale, Carlos da Silva.
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Valse d’hésitations dans l’aile droite du PS
En interne, de nombreux débats ont en tout cas eu lieu pour savoir quelle position adopter. A l’heure où Emmanuel Macron se hisse en tête des sondages avec 26% des intentions de vote au premier tour (Harris Interactive le 8 mars) contre 25% pour Marine Le Pen, et où la campagne de Benoît Hamon bat de l’aile stagnant à la quatrième position avec 13% des voix, le choix s’avère plus cornélien que prévu pour l’aile droite du PS.
« C’est partagé », confie un soutien de Manuel Valls à l’AFP. Certains penchent pour Emmanuel Macron, alors que d’autres privilégient la légitimité de Benoît Hamon. Seulement voilà, Manuel Valls a confié aux journalistes de Paris Match ne pas souhaiter apporter son parrainage au candidat socialiste :
« Je ne peux apporter mon parrainage à Benoît Hamon », a-t-il affirmé.
« Je ne pourrais pas assumer autant de contradictions »
Sans pour autant affirmer qu’il soutiendra M. Macron, l’élu d’Evry craint une victoire de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle si elle se retrouve face à François Fillon. Le candidat des Républicains reste en effet empêtré dans des affaires d’emplois fictifs et une possible mise en examen le 15 mars. « Si le FN est très haut le soir du premier tour, alors ça peut vraiment mal finir, indique-t-il à Paris Match avant d’ajouter : L’affaire François Fillon a laissé des traces profondes ». Manuel Valls n’aurait également pas apprécié l’accord signé entre la Benoît Hamon et Yannick Jadot. « Je ne pourrais pas assumer autant de contradictions », lâche-t-il.
Le 15 janvier dernier, lors du deuxième débat télévisé de la primaire de la gauche, les sept candidats s’étaient pourtant engagés à soutenir le vainqueur. « Oui, c’est pour ça que je veux gagner », avait alors plaisanté Manuel Valls.
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