Marine Le Pen rattrapée par le spectre des affaires. A moins de six semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate du Front national pourrait bien se retrouver dans la tourmente judiciaire… Et plus particulièrement fiscale. Selon des informations du quotidien Le Monde, la fille du Menhir est sur le coup de deux procédures […]
Marine Le Pen rattrapée par le spectre des affaires. A moins de six semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate du Front national pourrait bien se retrouver dans la tourmente judiciaire… Et plus particulièrement fiscale. Selon des informations du quotidien Le Monde, la fille du Menhir est sur le coup de deux procédures de redressement fiscal. Son patrimoine pourrait bien être réévalué de manière « significative », précise le quotidien, ce qui aurait pour effet de l’assujettir à l’ISF.
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Deux procédures en cours
La première procédure concerne le manoir familial de Montretout, dont Marine Le Pen possède 12,5 % à travers une SCI, Pavillon de l’Ecuyer. 75 % des parts reviennent à Jean-Marie Le Pen et les 12,5 % restant à l’une des trois filles de M. Le Pen, Yann. Le fisc reproche une sous-évaluation du bien par ses propriétaires, les Le Pen, allant du simple ou double (2,5 millions pour les propriétaires, 5 millions pour l’État).
Marine Le Pen possède 350 parts sur 4 400 du manoir. Conséquence directe de la sous-évaluation : ses 12,5 % vaudraient en réalité 362 000 euros et non 142 800 euros comme elle l’indique.
La seconde procédure porte sur l’autre maison familiale de Reuil-Malmaison. Cette fois, Marine Le Pen en posséderait une part beaucoup plus importante, mais qui n’est pas mentionnée par le quotidien. Mais la présidente du FN conteste l’analyse du fisc français quant à la valuation de ce bien.
Sous-évaluation
En marge du fisc, comme l’explique Le Monde, une enquête préliminaire a été ouverte contre Marine Le Pen par le parquet national financier le 7 janvier 2016 sur la déclaration de patrimoine de Marine Le Pen auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), en date de janvier 2014. La même autorité avait émis un signalement en décembre 2015, qui avait donné lieu a l’ouverture d’une enquête préliminaire, visant Jean-Marie Le Pen pour les mêmes faits. « C’est la même main qui agit à travers le PNF et la HATVP« , a expliqué François Wagner, l’avocat de Marine Le Pen.
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