“J’ai toujours eu le sens de l’action collective et de la loyauté. Je suis profondément attaché aux engagements pris. Benoît Hamon est désormais le candidat de notre famille politique et il lui appartient de mener à bien la belle mission du rassemblement”, ainsi parlait Manuel Valls au soir de la primaire qui l’avait vu sévèrement […]
“J’ai toujours eu le sens de l’action collective et de la loyauté. Je suis profondément attaché aux engagements pris. Benoît Hamon est désormais le candidat de notre famille politique et il lui appartient de mener à bien la belle mission du rassemblement”, ainsi parlait Manuel Valls au soir de la primaire qui l’avait vu sévèrement battu.
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Il semble que la rancœur a été la plus forte et, à l’inverse des ces affirmations de fidélité, Valls a refusé de parrainer son adversaire vainqueur, Benoît Hamon, tout en laissant entendre qu’il soutiendrait Macron.
“Vers où va notre démocratie? Le précipice?”
La Haute autorité des primaires citoyennes a dénoncé dans un communiqué mercredi le « comportement » de Manuel Valls :
« La Haute autorité constate qu’un tel comportement contrevient gravement au principe de loyauté et à l’esprit même des primaires dont l’engagement principal consiste à soutenir sans réserve le candidat sorti vainqueur », a-t-elle écrit dans le communiqué transmis à l’AFP.”
On se doute que combattif ex-Premier ministre ne l’entend pas de cette oreille. Il a répliqué énergiquement dans une tribune du JDD où il rejette avec des airs outragés ces accusations de “trahison” :
« Quelle serait donc cette trahison qui consiste à refuser ce cynisme ambiant où l’on promet tout et son contraire, où l’on signe des chèques en bois, où l’on fait comme si le monde autour de nous n’existait pas? »
Il répond par une vision inquiète, pour ne pas dire catastrophiste, de la situation : “Vers où va notre démocratie? Le précipice? ” . Il dénonce « le délitement de notre nation” face au communautarisme et aux atteintes à l’égalité homme-femme,, il s’inquiète que “la probabilité d’un régime autoritaire effraie de moins en moins une frange de nos compatriotes”.
Le précipice entre les deux “gauches irréconciliables” n’en finit pas de se creuser. Le Ps résistera-t-il à l’implosion?
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