Deux semaines après la mise en examen de son mari, c’est au tour de Penelope Fillon de se retrouver face à la justice. Après une audition de plusieurs heures devant les juges d’instruction du pôle économique et financier de Paris, mardi 28 mars, l’épouse du candidat Les Républicains a été mise en examen dans le […]
Deux semaines après la mise en examen de son mari, c’est au tour de Penelope Fillon de se retrouver face à la justice. Après une audition de plusieurs heures devant les juges d’instruction du pôle économique et financier de Paris, mardi 28 mars, l’épouse du candidat Les Républicains a été mise en examen dans le cadre de l’enquête sur les emplois fictifs présumés dont elle aurait bénéficié. Elle est poursuivie pour complicité et recel de détournements de fonds publics, complicité et recel d’abus de bien sociaux et recel d’escroquerie aggravée.
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Un document intrigant
Il y a deux mois, Le Canard enchainé révélait que Penelope Fillon aurait touché plus de 800 000 euros entre 1988 et 2013 en tant qu’attachée parlementaire de son mari, puis de son suppléant Marc Joulaud. Elle aurait aussi reçu 100 000 euros de la Revue des deux mondes, dont le propriétaire Marc Ladreit de Lacharrière est un proche de François Fillon. Sans que la réalité des travaux effectués ne semble très probante.
Les juges cherchent à savoir si Penelope Fillon a bien effectué les tâches pour lesquelles elle a été rémunérée. Les enquêteurs s’appuient entre autres sur un document saisi lors d’une perquisition au siège de la « division de la gestion financière parlementaire ». Ils ont retrouvé un contrat de travail de l’épouse du candidat daté du 10 juillet 2012 comportant des indications d’horaires erronées sur les emplois occupés.
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