Une cyberattaque est-elle à l’origine du vote en faveur du Brexit ? Selon un rapport parlementaire britannique, rendu public mercredi, le site permettant de s’inscrire sur les listes électorales pour le référendum pourrait avoir été attaqué par la Russie ou la Chine. Il pointe du doigt le crash du site, survenu la veille de la […]
Une cyberattaque est-elle à l’origine du vote en faveur du Brexit ? Selon un rapport parlementaire britannique, rendu public mercredi, le site permettant de s’inscrire sur les listes électorales pour le référendum pourrait avoir été attaqué par la Russie ou la Chine. Il pointe du doigt le crash du site, survenu la veille de la clôture des inscriptions.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le 7 juin 2016, alors qu’il ne restait plus que 1h40 pour s’inscrire sur le site des listes électorales, celui-ci n’était plus accessible. A 10h15, il était impossible de se connecter. « Désolé, nous avons des problèmes techniques », indiquait le site. Au total, 515 256 connexions avaient été enregistrées le dernier jour. Si ce chiffre semblait inhabituel pour le gouvernement, il l’avait interprété comme un regain d’intérêt des électeurs, suite à un débat télévisé. Le gouvernement avait d’ailleurs repoussé de deux jours la clôture des inscriptions.
« Aucune preuve » d’une attaque
Seulement, les députés du Comité parlementaire d’administration publique n’excluent pas la possibilité d’une cyberattaque étrangère. Dans leur rapport, qui étudie les leçons tirées du Brexit, ils expliquent que cette piste peut être envisagée, sans certifier pour autant que le site a bien été victime d’un hack.
« Nous avons été très clairs sur la cause de la panne du site en juin 2016. Cela a été dû à une augmentation des utilisateurs juste avant la date limite d’inscription », a déclaré le Bureau du Cabinet britannique, qui a mené sa propre enquête. Après une analyse complète de la panne, il affirme qu’il n’y a pour le moment « aucune preuve suggérant une intervention maligne. »
La Chine ou la Russie sont-ils responsables ?
Si le rapport n’identifie pas formellement les auteurs de cette potentielle attaque, il précise que la Chine et la Russie sont connus pour avoir été à l’origine d’actes similaires dans le passé. Contrairement aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui ont des approches « purement techniques » de la cyberattaque, celles des hackeurs russes et chinois sont basées sur la compréhension de « la psychologie de masse et l’exploitation des individus », peut-on lire dans le rapport.
Si aucune preuve n’est encore avancée, le Comité a appelé le gouvernement à mettre en place un nouveau système de cybersécurité.
{"type":"Banniere-Basse"}