“Sens commun fait partie des hommes et des femmes qui sont fiers de leur pays, attachés à leurs traditions, pour lesquels j’ai beaucoup de respect”, a lâché François Fillon à l’antenne de Radio J dimanche 16 avril. Jusqu’à faire intégrer les membres du mouvement dans un futur gouvernement ? “Pourquoi pas“, a répondu le candidat Les Républicains à […]
« Sens commun fait partie des hommes et des femmes qui sont fiers de leur pays, attachés à leurs traditions, pour lesquels j’ai beaucoup de respect », a lâché François Fillon à l’antenne de Radio J dimanche 16 avril. Jusqu’à faire intégrer les membres du mouvement dans un futur gouvernement ? « Pourquoi pas« , a répondu le candidat Les Républicains à la présidentielle.
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Un soutien non-négligeable
Sens commun, c’est ce mouvement issu de « La Manif pour tous », qui luttait contre le mariage pour tous. C’est aussi un soutien de poids dans la campagne de François Fillon.
Le mouvement de droite catholique traditionaliste n’a jamais faibli dans son soutien envers le candidat LR. Qu’importe les affaires, qu’importe les sondages, il a toujours été là. Un coup d’oeil à son compte Twitter prouve le soutien sans faille du mouvement, faisant désormais de son combat au côté de François Fillon, une de ses marques de fabrique.
2017 sera une année très riche politiquement. Soutenez l’action de @SensCommun_ en réadhérant pour l’année 2017: https://t.co/MajhHWFvPT pic.twitter.com/FMWYE3SAkq
— Sens Commun (@SensCommun_) January 18, 2017
Sens Commun est surtout à l’origine du rassemblement du Trocadéro qui avait redonné un second souffle à la campagne du candidat LR. Laisser une porte ouverte à une possible entrée du mouvement est à la fois un renvoi d’ascenseur et un pas de plus de François Fillon vers la frange la plus réactionnaire de la droite.
Divisions dans le camp des Républicains
Les déclarations du candidat ont directement divisé son camp. D’un côté les pour, avec entre autres Hervé Novelli, le porte-parole de François Fillon qui a expliqué au micro d’Europe 1 que cette « polémique qui n’[avait] pas lieu d’être » et qu’il fallait un « rassemblement le plus large possible« . Laurent Wauquiez s’est fendu d’un tweet de soutien.
Soutien à @SensCommun_ , injustement caricaturé. Dans la dernière ligne droite, notre devoir est de rassembler, pas de diviser.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) April 16, 2017
Mais nombre de Républicains dénoncent cette ligne et l’ont fait savoir. L’ancien ministre Dominique Bussereau a jugé que ce serait une « une faute« .
L’arrivée de @SensCommun_ au sein du parti @lesRepublicains a eté une erreur,sa présence dans un Gouvernement serait une faute.
— Dominique Bussereau (@Dbussereau) April 15, 2017
Quand Arnaud Robinet, maire LR de Reims a ironisé, expliquant préférer « l’intérêt général au sens commun ».
Perso je préfère le sens de l’intérêt général que le sens commun ????
— Arnaud Robinet (@ArnaudRobinet) April 15, 2017
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