“C’était couru d’avance. Cambadélis envoie les partenaires à la casse pour avantager Macron”, confie, dépitée, la député Europe Ecologie les Verts (EELV) sortante Danielle Auroi au Parisien. Le journal révèle mardi 17 avril l’accord électoral en passe d’être conclu entre le Parti socialiste et EELV. Résultat ? Il ménage largement les candidats du mouvement d’Emmanuel Macron. EELV et […]
« C’était couru d’avance. Cambadélis envoie les partenaires à la casse pour avantager Macron », confie, dépitée, la député Europe Ecologie les Verts (EELV) sortante Danielle Auroi au Parisien. Le journal révèle mardi 17 avril l’accord électoral en passe d’être conclu entre le Parti socialiste et EELV. Résultat ? Il ménage largement les candidats du mouvement d’Emmanuel Macron.
EELV et les alliés du PS en première ligne contre En Marche!
EELV devrait avoir 42 circonscriptions, en contrepartie du soutien de Yannick Jadot à Benoît Hamon. Au sein de celles-ci, une dizaine se trouvent dans des territoires tenus par des anciens du PS, désormais soutiens de En Marche!. « Les écologistes ne peuvent rien dire parce qu’ils ont leurs circos, et en même temps, des signaux sont envoyés à En Marche! en ne mettant aucun candidat dangereux face à eux« , explique au Parisien un habitué des négociations du PS.
Un double coup donc pour la rue de Solférino qui ménage à la fois les candidats de En Marche!, mais aussi les siens qui n’iront pas porter le fer contre des anciens du PS dans un combat plutôt incertain.
Les « dindons de la farce »
Toujours d’après le Parisien, le secrétaire général d’En Marche! et député PS du Finistère, Richard Ferrand, le député des Alpes-Haute-Provence, Christophe Castaner, celui des Pyrénées Orientales, Jacques Cresta, ou du Cantal, Alain Calmette, n’auront face à eux que des candidats EELV.
Et cette manoeuvre ne se cantonne pas qu’au parti écolo. Les autres alliés du PS se sont vus, eux aussi, proposer des circonscriptions tenues par des anciens de la Rue de Solférino. L’Union des démocrates et des écologistes (UDE) et le Parti radical de gauche sont dans le même cas qu’EELV. Le secrétaire général de l’UDE Christophe Madrolle a prévenu au Parisien. « On ne sera pas les dindons de la farce.«