La voiture volante fait rêver… Mais ne voit jamais le jour. Uber se lance désormais dans l’aventure, rendant un peu plus crédible cette utopie futuriste. 80 kilomètres en 15 minutes Du 25 au 27 avril dernier, le géant américain organisait à Dallas un grand rendez-vous sur le sujet : Uber Elevate, regroupant une multitude de start-up […]
La voiture volante fait rêver… Mais ne voit jamais le jour. Uber se lance désormais dans l’aventure, rendant un peu plus crédible cette utopie futuriste.
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80 kilomètres en 15 minutes
Du 25 au 27 avril dernier, le géant américain organisait à Dallas un grand rendez-vous sur le sujet : Uber Elevate, regroupant une multitude de start-up et chercheurs déjà lancés sur de tels projets. L’idée est simple : le meilleur moyen de circuler est de passer par les airs. Pour le justifier, Uber a comparé son propre service de VTC au train régional et à ce que serait la voiture à décollage et atterrissage vertical (VTOL). En guise d’exemple, le trajet du nord de San Francisco à San José (80km) passerait de 2H12 en train à 1H40 en Uber et… seulement 15min en VTOL.
La colonne vertébrale : un moteur électronique
Plusieurs prototypes ont déjà été lancés, notamment celui de l’Allemand Lilium, qui publiait début avril une vidéo démo plutôt impressionnante.
http://www.youtube.com/watch?v=ohig71bwRUE
Toujours début avril, Volocopter a également présenté un premier prototype de sa série « 2X », comportant 18 rotors au dessus de la cabine, et devant servir dès 2018 à une expérimentation de service de taxi. De son côté, la firme chinoise Ehang a annoncé en début d’année que son modèle entrerait en service dès l’été à Dubaï, et pourrait transporter deux personnes grâce à 4 doubles rotors.
http://www.youtube.com/watch?v=F8shiw6zY_A
Si les modalités de vols varient légèrement selon les engins (nombre de passagers, nombre de rotors, présence d’ailes ou non…), tous ont un point commun : un moteur électrique. Le but ? Eviter toute aggravation de la pollution en milieu urbain.
Ampère : le projet français
Et la France est également investie dans ce projet futuriste. Lancé par les chercheurs de l’Onera, le concept est baptisé Ampère et repose sur un appareil équipé d’une aile le long de laquelle sont placés 40 moteurs électriques. A l’inverse de certains de leurs confrères, les Français considèrent que le décollage et l’atterrissage vertical représentent un coût énergétique considérable, et s’orientent vers un décollage et un atterrissage très court. Pour cela, une partie du flux d’air des moteurs est “soufflée” sur les ailes au moment du décollage et de l’atterrissage, augmentant ainsi artificiellement la portance.
Reste à voir si ces recherches trouveront une cohérence commune et une finalité concrète.
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