Comment, dans le plus grand secret, Emmanuel Macron prépare son équipe

C’est un portrait bien différent que celui dépeint par le documentaire diffusé lundi sur TF1 qui se dresse ici. A l’approche de son entrée en fonction, le 14 mai prochain, il se murmure dans les rangs d’En Marche ! qu’Emmanuel Macron serait davantage un control freak qu’il n’y paraît.

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Un management vertical

« L’homme se vante d’un management à l’horizontale, comme dans les start-up qu’il affectionne, mais dirige en réalité de manière verticale », écrit Le Monde qui cite le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis : « En marche !, c’est un parti-entreprise, c’est Berlusconi avec Forza Italia, où un homme décide de tout ».

A propos de son choix de premier ministre, le futur président de la République cultive le secret : « Il ne dit rien à personne, y compris à sa garde la plus rapprochée », reconnaît son porte-parole Benjamin Griveaux.

« Ses proches sont des technos, il leur impose un haut niveau d’exigence, c’est dur pour eux. Il veut tout contrôler « , confie au quotidien un parlementaire macroniste.

Des élus de droite mis de côté

Plusieurs élus de droite qui se sont ralliés à lui se plaignent d’être souvent écartés. Le quotidien raconte par exemple que 50 ex-conseillers ministériels de droite qui ont affiché leur soutien en avril ont été reçus au QG, mais pas par Emmanuel Macron lui-même.

Tout ce que l’on sait pour l’instant, c’est que le futur secrétaire général de l’Elysée sera Alexis Kohler, le bras droit d’Emmanuel Macron, et qu’il s’est entretenu avec son prédécesseur Jean-Pierre Jouyet. D’autres conseillers de François Hollande et Emmanuel Macron planchent également sur la passation de pouvoir, le plus discrètement possible.