“Nous ne revendiquons rien”. L’aphorisme en forme de manifeste de Frédéric Lordon, un des intellectuels qui soutient le mouvement Nuit debout, a fait parler surtout chez les syndicalistes, habitués au registre purement revendicatif. Que voulait dire l’économiste et philosophe “hétérodoxe”, qui a déjà clarifié son propos sur cette question à la Bourse du travail le 20 avril (voir […]
« Nous ne revendiquons rien ». L’aphorisme en forme de manifeste de Frédéric Lordon, un des intellectuels qui soutient le mouvement Nuit debout, a fait parler surtout chez les syndicalistes, habitués au registre purement revendicatif. Que voulait dire l’économiste et philosophe « hétérodoxe », qui a déjà clarifié son propos sur cette question à la Bourse du travail le 20 avril (voir à partir de 6 minutes 55 sur cette vidéo) ?
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Pour en discuter, Daniel Mermet a invité l’intellectuel à débattre avec Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA et n°2 de Lutte Ouvrière, sur le site de Là-bas si j’y suis.
Faut-il faire jonction avec les syndicats ? Comment faire en sorte qu’une organisation démocratique naisse de l’explosion sociale ? Changer la Constitution actuelle par celle d’une « République sociale » peut-il être un objectif à long terme ? Un débat de haute volée sur l’avenir du mouvement Nuit debout et les conditions de l’abolition du capitalisme (rien que ça).
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