Dès l’origine, il semble que le cinéma n’ait pu se définir sans évoquer la peur. Ténèbres des salles obscures, jeux d’ombres et de lumières, terme à la fois envoûtant et inquiétant de “lanterne magique”, silence funèbre des films muets…Bien avant-même le gothique Nosferatu de Murnau (1922), ce supercut passionnant signé Diego Carrera nous renvoie en […]
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Dès l’origine, il semble que le cinéma n’ait pu se définir sans évoquer la peur. Ténèbres des salles obscures, jeux d’ombres et de lumières, terme à la fois envoûtant et inquiétant de « lanterne magique », silence funèbre des films muets…Bien avant-même le gothique Nosferatu de Murnau (1922), ce supercut passionnant signé Diego Carrera nous renvoie en 1895, soit l’année de naissance du cinématographe. Nous parcourrons ici plus d’un siècle d’épouvante synthétisé en 122 films, de The Dancing Skeleton des frères Lumière à It Follows, hommage de David Robert Mitchell aux atmosphères macabres de John Carpenter, David Cronenberg et Dario Argento – autant de cinéastes phares tous ici cités.
Entre les fantasmagories du prestidigitateur George Méliès et la terreur post-Charles Manson de Massacre à la Tronçonneuse, l’horrifique est, plus qu’un genre, l’expression de la cinéphilie en elle-même. Ainsi selon Hitchcock les spectateurs devaient sortir d’une séance en éprouvant « le même plaisir qu’ils éprouvent lorsqu’ils se réveillent d’un cauchemar« …
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