Si les premiers épisodes de Bojack Horseman, imparfaits, penchaient plutôt du côté d’un Seth McFarlane doux-amer, le show s’est rapidement imposé comme une réussite, à la portée tonale méditative et déprimée. La particularité de cette série humaniste post-Les Simpson, c’est ce contraste entre la mélancolie du protagoniste, un canasson anthropomorphe; accessoirement has-been issu d’une sitcom 80s, et la douceur […]
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Si les premiers épisodes de Bojack Horseman, imparfaits, penchaient plutôt du côté d’un Seth McFarlane doux-amer, le show s’est rapidement imposé comme une réussite, à la portée tonale méditative et déprimée. La particularité de cette série humaniste post-Les Simpson, c’est ce contraste entre la mélancolie du protagoniste, un canasson anthropomorphe; accessoirement has-been issu d’une sitcom 80s, et la douceur pop de l’animation naïve – signée Lisa Hanawalt. Un cocktail que l’on a plaisir à savourer de nouveau au gré du teaser de l’attendue troisième saison : cent secondes à la fois introspectives et solaires, à l’image de son labile protagoniste.
Cette nouvelle saison porte en elle un enjeu capital :la nomination du comédien-cheval aux Oscars, et les choix déterminants qui lui feront suite. On envisage encore une fois la thématique charnière de la série (la nécessité – et l’impossibilité – du changement) et les tourments existentiels dont cet anti-héros dustin hoffmanien, décalque quinqua du Lauréat, fera l’objet. L’impatience est à son comble…