“J’ai eu moi aussi dix-sept ans / Le monde n’était pas différent Certains n’avaient rien à gagner / Des places leur étaient réservées” (17 ans, Claude François, 1975). Le premier long-métrage de la béotienne Kelly Fremon, The Edge of Seventeen, du nom du morceau éponyme de Stevie Nicks, promet au vu de ce teaser rafraîchissant […]
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« J’ai eu moi aussi dix-sept ans / Le monde n’était pas différent Certains n’avaient rien à gagner / Des places leur étaient réservées » (17 ans, Claude François, 1975). Le premier long-métrage de la béotienne Kelly Fremon, The Edge of Seventeen, du nom du morceau éponyme de Stevie Nicks, promet au vu de ce teaser rafraîchissant d’être un joli teen movie, dans la plus pure tradition post-Easy Girl du genre. Romantisme, humour piquant, nostalgie, dynamisme, ce film pour ados entremêle esthétique désuète gentiment décalée – les oripeaux vintage de la protagoniste – et problématiques contemporaines.
Au coeur de cette bande annonce pêchue c’est un ange brun qui nous interloque, Hailee Steinfeld. La Mattie Ross du True Grit des frères Coen a bien grandi, ayant pu osciller en six ans du grand spectacle science-fictionnel (La stratégie Ender) au chick movie rosâtre (Pitch Perfect II), prêtant même sa voix entre temps à l’Anna de Souvenirs de Marnie, l’une des dernières productions Ghibli. Son regard mélancolique et son charme énigmatique font écho à toutes celles qui, de Molly Ringwald à Emma Stone, en passant par Ellen Page, Alicia Silverstone et Mia Sara, sont venues façonner l’imaginaire, intrinsèquement féminin, du teen movie US.
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