Que l’on ait aimé, détesté ou tout simplement ignoré Suicide Squad, il est un personnage dont l’aura est telle que ni le temps, ni les échecs ne sauraient l’entacher : le Joker, éternel Némésis de Batman, créé en 1940 dans le tout premier numéro des aventures de l’homme chauve-souris par Bob Kane, Bill Finger et […]
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Que l’on ait aimé, détesté ou tout simplement ignoré Suicide Squad, il est un personnage dont l’aura est telle que ni le temps, ni les échecs ne sauraient l’entacher : le Joker, éternel Némésis de Batman, créé en 1940 dans le tout premier numéro des aventures de l’homme chauve-souris par Bob Kane, Bill Finger et Jerry Robinson. Cet antagoniste ultime en forme de clown psychopathe a traversé les adaptations et les supports en arborant mille visages, dont les traits inquiétants et gangrenés de folie se nourrissent de l’inconscient et des peurs de chaque époque.
Son versant animé et cinématographique, nourri de fantasmes comme d’une réputation de rôle maudit, s’offre pour les acteur comme une piste privilégiée de composition et d’expérimentation, quand il n’est pas propice à la parodie. Du timbre inimitable de Mark Hamill dans les versions animées aux fulgurances gangsta-bling bling de Jared Leto dans Suicide Squad, en passant par les facéties cartoonesques et grimaçantes de Jack Nicholson dans les adaptation gothiques de Tim Burton et le nihilisme tragique de Heath Ledger dans la trilogie de Christopher Nolan, ce montage nous fait traverser cinquante ans d’incarnations du super-villain dont le rire résonnera encore longtemps.
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