Des étudiants en cinéma mystérieusement disparus au cours d’un tournage dans la forêt, des rushes témoignant d’une chasse aux sorcières qui se retourne contre ses protagonistes, d’étranges mobiles dans les arbres, des larmes et des cris de terreur, et puis le noir grouillant du grain vidéo de la caméra amateur… Il y a dix-sept ans déjà, […]
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Des étudiants en cinéma mystérieusement disparus au cours d’un tournage dans la forêt, des rushes témoignant d’une chasse aux sorcières qui se retourne contre ses protagonistes, d’étranges mobiles dans les arbres, des larmes et des cris de terreur, et puis le noir grouillant du grain vidéo de la caméra amateur… Il y a dix-sept ans déjà, The Blair Witch Projet, teasé au fil d’une promotion internet à la teneur alors inédite comme un authentique documentaire, avait rebattu les cartes du film d’horreur tout en défrichant la voie de l’un de ses sous-genres les plus fécond. Si son réalisateur a depuis plus ou moins disparu des radars, le succès inattendu et colossal du film aura depuis fait des émules, d’une part en popularisant la forme du found footage, mais surtout en déclinant ad nauseam sa recette du succès aux airs de formule magique pour producteurs ambitieux (coucou James Wan et Jason Blum) : un budget minime, pas de tête d’affiche, un scénario simple aux effets de terreur primitifs et une campagne de promotion ultra-agressive.
Alors que sa suite aussi mystérieuse qu’inattendue débarquera dans les salles obscures le 21 septembre, l’original devenu culte est enfin passé à la moulinette ironique et distanciée du trailer honnête par les Screen Junkies. Où l’on remarque que le buzz provoqué à sa sortie a un peu caché les faiblesses d’un film répétitif et bavard, assez ingrat visuellement, mais dont les tas de pierres et de bâtons sur fond de bruits inquiétants font toujours leur petit effet, il faut l’avouer…
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