A 80 ans, Ken Loach reste un cinéaste extrêmement actif, doublé d’un citoyen engagé, un homme éternellement en colère face aux injustices et aux inégalités sociales qui frappent son pays. Depuis 50 ans déjà, il dénonce inlassablement les dérives du capitalisme, les abus des puissants et les conditions de vie misérables d’une classe ouvrière à […]
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A 80 ans, Ken Loach reste un cinéaste extrêmement actif, doublé d’un citoyen engagé, un homme éternellement en colère face aux injustices et aux inégalités sociales qui frappent son pays. Depuis 50 ans déjà, il dénonce inlassablement les dérives du capitalisme, les abus des puissants et les conditions de vie misérables d’une classe ouvrière à terre depuis les années Thatcher. Il a reçu en mai dernier et pour la seconde fois de sa carrière la Palme d’or du Festival de Cannes pour Moi, Daniel Blake, portrait d’un ouvrier pris au piège de l’absurdité et de la cruauté du système d’indemnisation chômage anglais, qui va croiser la route de Katie, une mère célibataire de deux enfants qui peine à joindre les deux bouts. Dans son discours de remerciement, le cinéaste a clamé une nouvelle fois qu’un « autre monde était possible ».
Invité de la matinale de France Inter, il a déclaré au micro de Patrick Cohen que la situation terrible qu’il décrit dans son film est bien réelle, et constitue une « humiliation organisée » de la part d’une politique « consciente de sa cruauté », qui considère que les pauvres « méritent leur situation ».
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