Prix Goncourt 2016 pour Chanson douce, son second roman, Leila Slimani était ce 4 novembre au micro d’Ali Baddou, dans le 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter. Native du Maroc, dont elle fustige la “législation complètement moyenâgeuse”, l’écrivain revient sur la présentation de son livre à Rabat, sa rencontre avec l’adolescence étudiante marocaine, et […]
Leila Slimani répond aux questions d'Ali Baddou par franceinter
Prix Goncourt 2016 pour Chanson douce, son second roman, Leila Slimani était ce 4 novembre au micro d’Ali Baddou, dans le 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter. Native du Maroc, dont elle fustige la « législation complètement moyenâgeuse », l’écrivain revient sur la présentation de son livre à Rabat, sa rencontre avec l’adolescence étudiante marocaine, et sur son statut de femme libre, une condition qu’elle revendique par l’expression littéraire : « l’écriture c’est forcément un acte subversif, il y a une forme de rébellion dans le fait d’écrire« . L’ex-journaliste de Jeune Afrique insiste sur son refus d’accumuler les topoi folkloriques, fatalement inévitables dès lors qu’il s’agit d’évoquer la culture maghrébine. A l’instar du thème de sa deuxième fiction que la critique acclame – les préjugés de classes – et du désir de révolte qui l’anime, son exigence d’auteur confine à l’universel.
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