“Une rassrah que Matthieu n’est pas prêt d’oublier !“. L’intitulé respire la bonhomie, mais comme souvent dans Touche pas à mon poste, la réalité est plus ambivalente et exige de lire entre les lignes. #Rassrah, c’est la nouvelle dérivation de l’émission de Cyril Hanouna, soit un divertissement en caméra cachée, hérité des potacheries du Morning […]
Une rassrah que Matthieu n’est pas prêt d… par tpmp
« Une rassrah que Matthieu n’est pas prêt d’oublier !« . L’intitulé respire la bonhomie, mais comme souvent dans Touche pas à mon poste, la réalité est plus ambivalente et exige de lire entre les lignes. #Rassrah, c’est la nouvelle dérivation de l’émission de Cyril Hanouna, soit un divertissement en caméra cachée, hérité des potacheries du Morning Live et de Jean-Yves Lafesse. La victime ? Matthieu Delormeau. Le scénario est plutôt tordu. « Baba » invite son acolyte à converser, en compagnie d’un soi-disant grand producteur américain – en vérité, un cascadeur. Une dispute éclate entre ce dernier et l’idole des « fanzouzes », jusqu’à la chute au sol dudit producteur. Panique générale : celui-ci reste inconscient. Il faudra attendre l’émission du lendemain pour que Cyril Hanouna avoue à son chroniqueur – qu’il avait ouvertement accusé de l’acte – que tout n’était que farce…une blague plutôt morbide dans la mesure où elle porte sur le (prétendu) décès d’un individu.
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« J’ai cru que j’avais un homicide involontaire sur les bras, que j’allais prendre cinq ans de prison, je me voyais partir au poste. Ça va mieux mais je le reconnais, je l’ai très mal vécu » avoue en larmes Matthieu Delormeau, autour d’une assistance amusée. Plus qu’un (mauvais) gag, cette séquence suggère l’absence de limites de l’animateur-vedette. Du défi des « nouilles dans le slip » aux insultes de septembre dernier (« NRJ12 ils vont ont mis dehors comme une merde. Mais ferme ta gueule ! Quel bouffon celui-là !”), le bellâtre n’a cessé d’être le mouton noir de Cyril Hanouna. En mars 2016, Society révélait au grand jour les méthodes du présentateur tyrannique de talk show : « son truc, c’est de dézinguer la concurrence directe.« . Alors que le « dézinguage » semble de plus en plus avoir lieu au sein-même de sa propre équipe, et que le poste (télévisuel) se rapproche du poste (le commissariat de police) on se demande jusqu’où ira la « normalisation de l’humiliation » démocratisée par l’autoproclamé « vrai roi du Groupe Canal« …Mais a-t-on réellement envie de le savoir ?
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