C’est tout sourire – et alors qu’une autre Penelope lui vole la vedette – que Pénélope Bagieu est venue défendre le second tome des Culottées, sa dernière bande dessinée d’ores et déjà en librairie. Comme les spectateurs ont pu le découvrir dans Quotidien, c’est un titre qui convient parfaitement à l’artiste. Face à Yann Barthès, l’auteur des […]
C’est tout sourire – et alors qu’une autre Penelope lui vole la vedette – que Pénélope Bagieu est venue défendre le second tome des Culottées, sa dernière bande dessinée d’ores et déjà en librairie. Comme les spectateurs ont pu le découvrir dans Quotidien, c’est un titre qui convient parfaitement à l’artiste. Face à Yann Barthès, l’auteur des Joséphine n’a pas hésité à incendier le milieu de la bande dessinée, au sein duquel elle navigue depuis près d’une décennie déjà.
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« La BD, c’est un milieu macho qui s’arrange« , a-t-elle affirmé en dénonçant les inégalités de salaire (“on est statistiquement payées moins que les auteurs hommes”). Plus subtilement, Pénélope Bagieu pointe du doigt une misogynie pas tant apparente (“le machisme ne vient pas des auteurs, qui aiment bien les femmes« ) mais insidieuse et (hélas) banalisée : “On a tendance à être, comme partout, un peu invisibilisées, c’est-à-dire qu’on fait un peu comme si on n’existait pas.” Un système du “partout pareil” qui dépasse de loin les phylactères. De quoi conférer au sous-titre de sa dernière œuvre en date, « Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent« , une certaine qualité utopique…
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