La plus grande des chanteuses africaines, Oumou Sangaré, est de retour avec le clip de Yere Faga, extrait de son nouvel album prévu pour le printemps. Invité d’honneur, le célèbre batteur nigérian Tony Allen pimente ce morceau entraînant et engagé. Réalisée par Chris Saunders, la vidéo met en scène une jeune femme habitée par le démon de la danse et […]
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La plus grande des chanteuses africaines, Oumou Sangaré, est de retour avec le clip de Yere Faga, extrait de son nouvel album prévu pour le printemps. Invité d’honneur, le célèbre batteur nigérian Tony Allen pimente ce morceau entraînant et engagé.
Réalisée par Chris Saunders, la vidéo met en scène une jeune femme habitée par le démon de la danse et errant dans les rues de Bamako. La chanteuse dénonce ici un des nouveaux fléaux de la société malienne : le suicide, et elle envoie un grand message d’espoir avec ce mantra introductif en bambara : « Yere Faga Nigani » (n’abandonnez jamais, ne cédez jamais à la souffrance).
Et ce courage, Omou le puise dans son histoire personnelle, un parcours hors norme. Avant d’enflammer la scène de l’opéra de Sydney ou encore celle de Central Park à New York, Oumou a grandi dans la misère la plus totale. Révélée grâce à sa voix hors norme, elle connaîtra un succès sans précédent dans son pays. Et si on ne l’avait pas beaucoup vue depuis la sortie de son album Seya en 2009 – sauf peut-être un passage éclair au festival Essaouira – c’est que la Malienne travaillait dur.
Self-made woman, elle s’est récemment lancée dans les affaires pour aider son pays. Après avoir investi dans l’hôtellerie, elle lance sa propre marque de voiture OumSan pour créer des emplois et un système de taxis à Bamako, et depuis peu elle s’est investie dans un large projet d’agriculture et d’élevage.
L’album Mogoya sortira chez No Format! le 19 mai prochain. Il est d’ores et déjà disponible en précommande sur Apple Music.
En concert le 31 mars à la Grande Halle de la Villette à Paris, mais aussi le 1er juillet au festival Couleur Café à Laeken (au pied de l’Atomium de Bruxelles) et le 3 août au théâtre de la Mer à Sète.
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