Beau titre, mais premier plan douteux : le coup des nuages en accéléré piqué à Coppola (qui lui même l’avait piqué à Godfrey Reggio, auteur de Koyaanisqatsi). Cette vitesse factice est hélas représentative de la rapidité du survol auquel se livrent les cinéastes, qui ont l’ambition de faire entrer toute une ville, et quelle ville, […]
Beau titre, mais premier plan douteux : le coup des nuages en accéléré piqué à Coppola (qui lui même l’avait piqué à Godfrey Reggio, auteur de Koyaanisqatsi). Cette vitesse factice est hélas représentative de la rapidité du survol auquel se livrent les cinéastes, qui ont l’ambition de faire entrer toute une ville, et quelle ville, la grouillante et tentaculaire mégalopole de São Paulo (16 millions d’âmes) dans un film d’une heure et demie. Pour sûr, on fait le tour de la question, des gratte-ciel au métro, de la mairesse (ou ex-mairesse) de São Paulo, Dona Erundina, personne plutôt sensée, à des anges en string distribuant des prospectus dans les rues. Mais on reste à la surface des choses. Ce film n’est qu’un kaléidoscope. Dommage, car dans cette macédoine surnagent des personnages qui auraient pu faire l’objet d’un film à eux seuls : les « repentistas » (comme Sonhador & Peneira ou Lindalva, Terezinha & Palito), Fabulous Trobadors brésiliens, qui improvisent avec leurs tambourins d’inénarrables joutes verbales. Snobez le film et achetez le disque. Mais vous n’aurez pas la traduction. Alors
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