L’histoire commence au début des années 1990, après l’achat puis la revente d’Adidas, Bernard Tapie attaque le Crédit Lyonnais en justice. Il s’estime lésé, la banque appartenant à l’Etat ayant empoché une importante plus-value. Mais le Crédit Lyonnais est mis en faillite, c’est le consortium de réalisation (CDR) qui se constitue personne morale devant la […]
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L’histoire commence au début des années 1990, après l’achat puis la revente d’Adidas, Bernard Tapie attaque le Crédit Lyonnais en justice. Il s’estime lésé, la banque appartenant à l’Etat ayant empoché une importante plus-value. Mais le Crédit Lyonnais est mis en faillite, c’est le consortium de réalisation (CDR) qui se constitue personne morale devant la justice. Grâce à l’appui de Nicolas Sarkozy et Christine Largarde, l’affaire est portée devant un tribunal arbitral, ce qui permet un contournement de la justice classique. Verdict: le CDR doit verser 404 millions d’euros d’indemnité à Bernard Tapie. Avec l’alternance, en 2012, l’Etat porte plainte contre le tribunal arbitral et demande un recours de révision en cour de Cassation. Bernard Tapie est ainsi soupçonné d’intervention auprès de l’ancien président et du juge pour un arbitrage favorable. Une enquête pénale révèle en effet des échanges financiers litigieux et les suspects sont mis en examen en 2013: les client, juge et avocat pour escroquerie en bande organisée et Christine Largarde pour négligence.
Le 17 février dernier, la cour de Cassation a annulé la décision du tribunal arbitral. Aujourd’hui, Bernard Tapie réclame 1 milliard d’euros à l’Etat. La suite au prochain épisode…
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