On a d’abord cru qu’il était question de vitesse : cinq belles premières minutes arrachées, marches montmartroises dévalées et correspondances avalées, fuseaux horaires enjambés, pizzas Speed Rabbit, instant karma. Confusion, il ne s’agissait que de précipitation. Raphaël Frydman, jeune assistant réalisateur tombé du nid, se voit offrir la possibilité de faire son premier court-métrage. « Pourquoi […]
On a d’abord cru qu’il était question de vitesse : cinq belles premières minutes arrachées, marches montmartroises dévalées et correspondances avalées, fuseaux horaires enjambés, pizzas Speed Rabbit, instant karma. Confusion, il ne s’agissait que de précipitation. Raphaël Frydman, jeune assistant réalisateur tombé du nid, se voit offrir la possibilité de faire son premier court-métrage. « Pourquoi faire (un) court quand on peut faire (un) long ?« , rétorque-t-il. Mauvais calcul. La DV réactualise le vieux fantasme de caméra-stylo chère à Astruc mais n’accouche ici que de cartes postales rédigées à l’encre sympathique. Velléités de travel-movie et bide du routard à l’arrivée. Le rachitisme du sujet importe finalement peu mais la liquidation des enjeux ne pardonne pas. Dépucelage expédié, Adieu Babylone n’a que le goût d’une première fois mal troussée. Maintenant, pas de quoi désespérer bille en tête pour autant. Après un retour aux gammes, on a déjà vu d’authentiques amants se révéler.
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