“Comment n’a t-on pas vu ça à la sortie du film ?”, s’interroge l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat dans une chronique édifiante pour l’émission Là-bas si j’y suis, consacrée au Monde du silence, le documentaire océanographique du commandant Cousteau et de Louis Malle sorti en 1956 (et récompensé par la Palme d’or à Cannes). “Ça”, ce sont des […]
« Comment n’a t-on pas vu ça à la sortie du film ? », s’interroge l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat dans une chronique édifiante pour l’émission Là-bas si j’y suis, consacrée au Monde du silence, le documentaire océanographique du commandant Cousteau et de Louis Malle sorti en 1956 (et récompensé par la Palme d’or à Cannes).
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« Ça », ce sont des massacres de requins et de cachalots, le dynamitage d’une barrière de corail, la maltraitance de tortues de mer, et d’autres scènes de destruction gratuite de l’écosystème marin.
Soixante ans après sa sortie, cela saute aux yeux, Le Monde du silence est « un film naïvement dégueulasse », pour reprendre les termes du chroniqueur, où « il s’agit très clairement […] de faire chier les poissons et toute la faune sous-marine ». La démonstration est convaincante.
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