Ce 25 juin au cimetière du Père Lachaise (Paris XXe), les proches de François Delapierre se sont réunis pour lui rendre un dernier hommage et accompagner le cercueil de ce militant du Parti de gauche, bras droit de Jean-Luc Mélenchon et organisateur de la campagne du Front de gauche en 2012. Il est mort le 20 juin […]
Ce 25 juin au cimetière du Père Lachaise (Paris XXe), les proches de François Delapierre se sont réunis pour lui rendre un dernier hommage et accompagner le cercueil de ce militant du Parti de gauche, bras droit de Jean-Luc Mélenchon et organisateur de la campagne du Front de gauche en 2012. Il est mort le 20 juin à 44 ans après avoir combattu « une tumeur au cerveau fulgurante et agressive ».
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Un œillet à la boutonnière, Jean-Luc Mélenchon a prononcé un discours d’adieu de douze minutes, empreint d’une vive émotion pour celui qui participa à la théorisation de l’éco-socialisme, de la révolution citoyenne et du processus constituant pour ériger une VIe République. Il a salué ce « militant révolutionnaire », « étudiant de Robespierre, de Trotsky, de Jean Jaurès, de Gramsci », à l’insatiable soif d’apprendre.
« Notre engagement politique abolit le règne de l’absurde et prive la mort de sa prétention à diriger à nos vies », affirme Jean-Luc Mélenchon les yeux rougis par la tristesse.
Dans son interview au Monde le 25 juin, il déclarait : « Comprenez : je sors d’une année où pesait sur moi l’agonie de mon camarade François Delapierre. A mes yeux, il était apte à être un des choix pour notre gauche en 2017. Maintenant, il me faut définitivement agir sans lui ».
{"type":"Banniere-Basse"}