Aux premières notes, pour patienter jusqu’à l’album, on s’attend à du rock tendance gros barbus en sueur : les bras du batteur sont recouverts de tatouages, il frappe de toutes ses forces la batterie, les guitares vibrent d’un son épais tendance shoegaze. Sauf que sur les vibrations des guitares saturées et des timbales, se pose une […]
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Aux premières notes, pour patienter jusqu’à l’album, on s’attend à du rock tendance gros barbus en sueur : les bras du batteur sont recouverts de tatouages, il frappe de toutes ses forces la batterie, les guitares vibrent d’un son épais tendance shoegaze. Sauf que sur les vibrations des guitares saturées et des timbales, se pose une chorale de voix. C’est aérien, mélodieux, dans le murmure plutôt que dans le hurlement. On est loin du rock de bourrin : ils sont plus proches des sirènes que du grizzly. Vous aurez d’ailleurs sans doute plus de chance de croiser ces quatre Parisiens à la cinémathèque plutôt qu’au fond d’un bar glauque. Preuve : et si leur nom faisait référence au film arty serbo-croate de 1965, « Man Is Not A Bird » ?
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