Il y a 3 semaines, les mecs de The Drone, à travers leur société de production Milgram, filmaient des captations live au Musée d’Art Moderne pour l’anniversaire de Tigersushi. Le label français (et accessoirement ligne de vêtements) fêtait ses quinze ans d’existence, et avait invité pour l’occasion toute une flopée d’artistes, tout cela sous le […]
Il y a 3 semaines, les mecs de The Drone, à travers leur société de production Milgram, filmaient des captations live au Musée d’Art Moderne pour l’anniversaire de Tigersushi. Le label français (et accessoirement ligne de vêtements) fêtait ses quinze ans d’existence, et avait invité pour l’occasion toute une flopée d’artistes, tout cela sous le chapeautage des Siestes Electroniques. Les performances de Joakim, Guillaume Teyssier, Maestro, Syracuse, Discipline, et Krikor ont été filmées et sont disponibles sur le site de culturebox. Mais la vidéo qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui est cette version hallucinante du « In C » de Terry Riley.
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Pièce-maîtresse de la musique minimaliste créée en 1964, le morceau n’a cessé d’étendre son influence depuis, de la musique concrète au krautrock en passant par tout un pan de la musique électronique (déjà Kraftwerk n’était pas loin). On ne sait pas si les mecs ont poussé le vice jusqu’à interpréter la pièce à 35 musiciens, comme le voulait le morceau d’origine (on a pas eu le courage de compter), mais voir Etienne Jaumet, Joakim, les mecs de Maestro, Discodeine, Society of Silence, Dorian Pimpernel et j’en passe, interpréter ce monument fondateur a quelque chose de réjouissant. Qu’on se le dise : l’enchevêtrement des synthés analogiques, des pédales d’effet, Korg ms-20 et Octapad au centre pour tenir le rythme (ou la même note, un do continu) vaut absolument le coup d’oeil.
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