En juin dernier, le Parlement espagnol a voté un loi permettant aux descendants des Juifs espagnols, chassés d’Espagne en 1492, par les rois catholiques d’obtenir la nationalité espagnole. 500 ans après, cette possibilité du retour pour les Juifs séfarades – le mot lui-même signifie “Espagne” en hébreu – constitue un moyen pour l’Espagne de réparer […]
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En juin dernier, le Parlement espagnol a voté un loi permettant aux descendants des Juifs espagnols, chassés d’Espagne en 1492, par les rois catholiques d’obtenir la nationalité espagnole. 500 ans après, cette possibilité du retour pour les Juifs séfarades – le mot lui-même signifie « Espagne” en hébreu – constitue un moyen pour l’Espagne de réparer ce qui est maintenant perçu comme une violente injustice vis-à-vis des quelque 300 000 Juifs installés dans la péninsule Ibérique depuis des siècles et qui ont dû fuir pour échapper à la mort ou à la conversion forcée.
Un parcours du combattant
Les candidats ont trois ans pour bénéficier de cette possibilité. Mais les conditions sont rigoureuses. Ils doivent parler espagnol, passer un test de culture générale et prouver leurs origines sur plusieurs générations. Un véritable parcours du combattant, comme on peut s’en douter vu les pérégrinations de ces populations. Les séfarades se sont en général installés dans tout le pourtour méditerranéen, souvent dans les pays musulmans qui se sont montrés à l’époque beaucoup plus libéraux que la Chrétienté.
Pour l’instant près de 4 000 personnes ont obtenu (ou retrouvé) cette nouvelle nationalité
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