François Hollande avait fini par lâcher le mot à l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2014, peu avant l’annonce de la décapitation d’Hervé Gourdel par l’organisation Etat islamique (EI) : “Notre meilleure réponse à cette menace, à cette agression, c’est l’unité nationale dans cette guerre, car c’en est une, contre le terrorisme”. Invité de […]
de Villepin à propos de l'Etat islamique : 6… par ULESKI
François Hollande avait fini par lâcher le mot à l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2014, peu avant l’annonce de la décapitation d’Hervé Gourdel par l’organisation Etat islamique (EI) : « Notre meilleure réponse à cette menace, à cette agression, c’est l’unité nationale dans cette guerre, car c’en est une, contre le terrorisme ».
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Invité de Ce Soir (ou jamais!), Dominique de Villepin avait alors livré une analyse limpide sur ce discours et la stratégie belliqueuse engagée contre l’EI : « Ayons conscience que nous avons nous-même en grande partie enfanté l’Etat islamique. Nous nous sommes enfermés dans un cercle vicieux ». Et d’ajouter : « Il n’y a pas de contre-exemple, tout ce que nous savons de ce type de guerre menée depuis des décennies a conduit à l’échec, en particulier depuis l’Afghanistan ».
L’ex-ministre des Affaire étrangères et ex-Premier ministre persiste, ce 15 novembre : « Ce n’est pas à nous d’engager le combat avec nos armées là-bas. Cette approche de ‘guerre’ contre le terrorisme n’est pas la bonne ».
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