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Après l’immense troisième volet de Toy Story, qui à bien des égards apparaissait comme une conclusion logique de la trilogie, Pixar remet le couvert avec Toy Story 4 réalisé par Stephany Folsom dont c’est le premier long-métrage pour le studio. Le film semble revenir aux sources du premier film de 1995 : un nouveau jouet, créé de toute pièce à partir d’une cuillère en plastique, intègre la communauté de jouets de Bonnie à l’instar de Buzz l’éclair dans le film de John Lasseter. Pourtant Woody, l’emblématique shérif, accueil ce nouveau concurrent avec bienveillance, prouvant qu’il a gagné en maturité au fil de ses précédentes aventures. Il est pourtant soumis au même dilemme que dans le troisième film : une vie éphémère de jouet adoré par un enfant contre une vie de jeu sans limite dans un parc d’attraction.
Sur les notes du God Only Knows des Beach Boys, Toy Story 4 semble suivre le chemin de plusieurs des films Pixar, à la fois road movie mélancolique et film sur l’épreuve du temps (qui innervait déjà Toy Story premier du nom). L’enjeu de ce quatrième volet reste d’ailleurs sensiblement le même que ses trois prédécesseurs : retrouver la chambre d’enfant, soit la raison d’être de Woody, qui a toujours été au service de l’enfant qui le possédait. Il retrouvera sur son chemin Bo Peep, désormais émancipée de son rôle de Bergère – elle a tout de l’héroïne de film d’action dans une scène de la bande annonce – qui a opté quant à elle pour la liberté : « Sometimes changes can be good« .
Le film sortira dans les salles le 26 juin 2019.
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