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Si cette 91e cérémonie a davantage marqué l’histoire pour ses circonstances – pas de présentateur attitré, une première depuis trente ans – que pour son ambiance, elle restera comme celle qui a vu Spike Lee remporter un oscar pour la première fois de sa carrière. Lauréat dans la catégorie meilleure adaptation pour son brûlot BlacKkKlansman, Spike Lee, tout de violet vêtu en hommage à son « frère » Prince, s’est rendu sur scène avec une énergie folle avant d’enlacer Samuel L. Jackson, l’acteur dont il a lancé la carrière. Une accolade émouvante doublée d’un discours sans équivoque sur l’histoire des Noirs aux Etats-Unis, sa grand-mère et l’élection présidentielle 2020 qui approche. Morceaux choisis :
« Le jour : le 24. Le mois : février, le mois le plus court de l’année, et aussi le mois de l’histoire noire. L’année 2019. L’année 1619. L’Histoire, son histoire. 1619, 2019. Il y a 400 ans, nos ancêtres ont été volés de notre Mère Afrique et emmenés à Jamestown en Virginie, comme des esclaves. (…) Ma grand-mère, qui a économisé 50 ans de chèques de sécurité sociale pour que son premier petit-fils – elle m’a appelée ‘Spiky Poo’ – puisse s’inscrire au Morehouse College et NYU Grad Film. (…) Devant le monde, ce soir, je salue nos ancêtres qui ont construit notre pays jusqu’à aujourd’hui. (…) Nous aurons l’amour, la sagesse et retrouverons notre humanité. Ce sera un grand moment. L’élection présidentielle 2020 est toute proche. Mobilisons-nous soyons tous du bon côté de l’Histoire. » Le réalisateur conclut enfin avec une référence à son film le plus connu : « Let’s do the right thing ». Déjà récipiendaire d’un Oscar d’honneur, Spike Lee n’avait jusqu’à présent jamais été nommé/récompensé aux oscars pour l’un de ses films.
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