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Après un détour par le thriller romantique avec Eva l’an dernier, Benoît Jacquot renoue avec le genre du film à costumes. Variation autour de la vie romanesque de Casanova, Dernier Amour s’annonce comme une relecture sensuelle et maligne des mémoires du plus grand séducteur de tous les temps, devenu, malgré sa réalité historique, un véritable mythe.
Au coeur de cette intrigue qui prendra pour toile de fond le Londres du XVIIIe siècle, on retrouvera Casanova, interprété par Vincent Lindon, confronté à une nouvelle conquête qui ne cesse de se dérober à lui. Tombé sous le charme de la Charpillon, une jeune courtisane (Stacy Matin, révélée dans Amanda), il devra relever le défi de l’aimer autant qu’il la désire. Imposteur creux, jouisseur maladif ou homme libre, la figure complexe de Casanova a souvent inspiré les cinéastes, à commencer par Fellini qui en proposa une version très sombre dans Le Casanova de Fellini. Chez Benoît Jacquot, le personnage semble revêtir une ambiguïté plus primaire, à la fois victime de ses propres obsessions sexuelles et égoïste. Quoi qu’il en soit, nul doute que le réalisateur, dans la lignée des Adieux à la Reine, compte insuffler une modernité nouvelle à ce récit classique, les jeux de séduction se révélant bien souvent être, dans son cinéma, des parades pour dessiner la perversité des rapports de pouvoirs.
Le film sortira le 20 mars.
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