En pleine promotion de son prochain film, L’Empereur de Paris, mis en scène par Jean-François Richet, l’acteur vedette a abordé sur le plateau de Quotidien le sujet brûlant des « gilets jaunes ».
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Dans un premier temps, Vincent Cassel pose la question de la couverture médiatique, pensant qu’elle « dramatise » la situation. Puis il aborde les fondements du mouvement : « Est-ce que tout ça n’est pas normal finalement ? Je crois que malheureusement, ce qui est en train d’arriver est un petit peu normal. On ne peut pas pousser les gens à bout. C’est vrai que les choses continuent à augmenter… Là on nous dit qu’il n’y a plus de diesel et on fait porter ça sur un problème de climat ? Un moment, quand on se lève le matin et qu’on est père de famille et qu’on doit emmener les enfants à l’école, si on n’a pas d’essence dans la bagnole ça devient compliqué. »
Le réalisateur du film, Jean-François Richet, s’est aussi exprimé sur les manifestations qui secouent Paris. Après avoir dénoncé l’amalgame entre « casseurs » et « gilets jaunes », le cinéaste, présent lors des manifestations de samedi dernier, insiste : « Les gilets jaunes sont le peuple. Le peuple n’a pas à avoir raison ou tort, il décide.«
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