Jean-Luc Mélenchon était très remonté ce mercredi matin. Au lendemain d’un défilé du 1er mai perturbé par des affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes encagoulés à Paris, le député des Bouches-du-Rhône a fustigé des « bandes d’extrême droite » qui « nous confisquent, récupèrent notre 1er-Mai ». « Ils ont servi la soupe à nos adversaires », a-t-il poursuivi sur BFM TV.
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« Personne ne peut croire qu’en cassant une vitrine de McDo, on fait un acte révolutionnaire ».
« Des gens qui empêchent une manif’ du 1er-Mai d’avoir lieu, c’est des fachos », a estimé l’ancien candidat à la présidentielle. « Personne ne peut croire qu’en cassant une vitrine de McDo, on fait un acte révolutionnaire. Ceci n’est pas une activité révolutionnaire ! L’activité révolutionnaire consiste à rendre conscients, à organiser, discipliner des millions de gens qui comprennent quels sont les enjeux du moment politique ».
Il a aussi regretté les critiques en mollesse de la droite et de l’extrême droite envers Emmanuel Macron, qui, depuis l’Australie, a laissé son Premier ministre et son ministre de l’Intérieur régler ce problème.
« Vous croyez que 100 personnes vont prendre en otage l’Etat ? Et que tout le monde devrait s’occuper de regarder des fils à papa péter les vitrines de McDo ? Non, il faut du sérieux », a déclaré le chef de file des Insoumis.
Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d'extrême droite. #1erMai
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 1, 2018
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