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Une petite ville pavillonnaire américaine, une team d’adolescentes suspendues aux ragots du lycée, et l’arrivée d’un mystérieux hacker qui va dévoiler les données personnelles de tous les habitants via un piratage général…C’est le terrain de jeu du nouveau film de Sam Levison, Assassination Nation, dans lequel toute une population se retrouve mise à nue par la révélation de ces secrets. Symbole d’une nation à la fois fascinée et révulsée par les réseaux sociaux et ses déviances virtuelles, la ville de Salem va devenir en une nuit un théâtre anarchique et dépravé.
A mi-chemin entre la franchise American Nightmare et la série Pretty Little Liars, le film renoue avec l’univers 2.0 narcissique et paranoïaque de l’Amérique contemporaine. Variation autour d’un puritanisme américain dégénérescent, Assassination Nation évoque aussi en creux une guerre civile rendue possible par la législation des armes à feu. L’esthétique pop et hédoniste de Spring Breakers y rencontre le discours sombre de Black Mirror, et derrière des images léchées qui promettent un spectacle grandiose, le cynisme pointe. Porté par un casting alléchant, notamment Bella Thorne et Bill Skarsgard, et de nouvelles têtes d’affiche (Odessa Young, Hari Nef et Suki Waterhouse), le film sortira le 5 décembre en France.
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