"Il n’y a pas un pays au monde où on fait ça !"
L'énorme colère de Jean-Luc Mélenchon après la perquisition de son domicile. pic.twitter.com/czRtsbvHrI{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}— Brut FR (@brutofficiel) October 16, 2018
« Ça suffit Monsieur Macron ! Ceci est encore une République et une démocratie, et je ne suis pas un passant dans la rue (…) Je suis le président d’un groupe d’opposition parlementaire. Il n’y a pas un pays au monde où on fait ça. Et où on aspire les ordinateurs et tout s’en va. (…) Je ne sais même pas ce qu’ils m’ont pris. Je ne sais pas quelles correspondances ils ont pu me prendre. Et qu’est ce qu’ils vont faire de tout ça ? Certains s’intéressaient beaucoup au contenu de mes tiroirs et à la lingerie qui s’y trouvait. Vous imaginez ce que me font ces gens ? Vous imaginez ce qu’ils sont en train de me faire ? (…) C’est pas des juges, des policiers, des politiciens à la ramasse qui vont nous obliger à vivre autrement qu’en République et en dignité ».
Après les perquisitions menées à son domicile et au siège de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon était furieux et l’a fait savoir devant les caméras, dont celle de Brut. Ces investigations concernent l’affaire des assistants parlementaires. Comme d’autres partis, le Modem et le Rassemblement national, la France insoumise est suspectée d’avoir fait rémunérer de faux assistants parlementaires européens qui auraient travaillé en réalité pour le parti. Dans cette affaire, les sièges du Modem et du Rassemblement national avaient déjà été perquisitionnés.
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