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Le champ d’étude de Dodi El Sherbini, c’est un peu celui du spleen de l’homme moderne, confronté aux grands contrastes de la géographie : une plage paisible derrière laquelle surgissent les grues d’un port industriel, un terrain vague au bout duquel apparaissent les cheminées fumantes de grandes usines. Le béton est partout, traversé par des rayons de soleil et une végétation massive, comme dans un film d’Antonioni dans sa période italienne.
Le clip de Mascarade ne fait pas exception à la règle et remet au goût du jour les teintes couleur pastel et les divagations mélancoliques d’un univers marqué par le Brutalisme, ce style architectural de l’urgence et la nécessité, qui dessine depuis plus de cinquante ans les paysages urbains. Il ne fallait rien d’autre que la pop synthétique de Dodi El Sherbini pour en exacerber les contours.
En attendant son premier album, retrouvez Dodi en concert à l’Olympic café (Paris), le 26 octobre et en première partie des Pirouettes, le 29 novembre à l’Olympia.
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