{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La voix-off ironique d’un narrateur nous présente, mi-amusé mi-blasé, le speech du film que l’on s’apprête à voir. Il va être question de l’histoire de sa vie à lui, Diamantino, le « Michel-Ange du terrain », icône du foot qui suite à un but manqué lors de la Coupe du Monde, se retrouvera confronté à une crise existentielle. Ses soeurs voudront le cloner pour en faire l’égérie d’un parti douteux, il rencontrera une jeune policière lesbienne qui tombera amoureuse de lui…
Dans les grandes lignes, c’est le scénario burlesque de Diamantino, film portugais de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt, lauréat du Grand Prix à la semaine de la Critique à Cannes cette année. Satire du monde médiatique du football, mais aussi farce postmoderne sur le narcissisme de notre époque, Diamantino multiplie les rebondissements absurdes, dans une esthétique éclectique, nourrie de culture populaire et de références à un cinéma plus classique. Mais sous le vernis, les effets numériques mirobolants et la mise en scène léchée, des questions plus sérieuses affleurent. La crise des réfugiés, la montée de l’extrême droite et les déviances des expériences génétiques pointent leur nez dans ce film qui promet de tout décaper sur son passage.
Le film sortira le 28 novembre.
{"type":"Banniere-Basse"}