Le choc des cultures est rude à l’Assemblée Nationale. D’un côté, les députés volontiers amateurs de la République en marche, et de l’autre, les Insoumis. Ce 26 juillet, le spectacle commence par les boutades du “sans-cravate” Jean-Luc Mélenchon à l’égard du code vestimentaire imposé – “vous aurez noté que j’ai voulu marquer mon respect pour […]
https://youtu.be/WauQ9F_QOMo
Le choc des cultures est rude à l’Assemblée Nationale. D’un côté, les députés volontiers amateurs de la République en marche, et de l’autre, les Insoumis. Ce 26 juillet, le spectacle commence par les boutades du « sans-cravate » Jean-Luc Mélenchon à l’égard du code vestimentaire imposé – « vous aurez noté que j’ai voulu marquer mon respect pour les charmantes coutumes auxquelles vous êtes attaché, j’ai mis une cravate« . Puis cela se termine – à 7:55 – par le discours acerbe de François Ruffin à l’égard de Président de la République. « Il y a un caractère grotesque à discuter d’une loi de rétablissement de moralisation [de la vie publique] et de la confiance…avec Emmanuel Macron Président de la République » a décoché le représentant de la France Insoumise (dans la Somme).
Sous les protestations vives de l’audience, le réalisateur de Merci Patron ! a rappelé les affinités de l’ancien ministre de l’économie avec la commission Jacques Attali et la banque d’affaires Rothschild. « Dans les biographies d’Emmanuel Macron, que nous disent les banquiers ? « Ce qu’on achète, c’est un carnet d’adresses ». Ce que Rothschild est venu acheter avec Emmanuel Macron, c’est le carnet d’adresse qu’il s’est fait ». Jamais avare en bons mots, l’Insoumis a comparé l’exigence de moralisation sous Macron avec le pitch de cette fameuse nouvelle d’Edgar Allan Poe, La lettre volée : « parfois, c’est ce qu’on a le plus sous les yeux qu’on voit le moins« . L’allusion ironique n’a pas manqué de révolter une députée, indignée de voir remis en cause le Président de la République. « Si on considère qu’on peut se vêtir comme on veut, se tenir comme on veut, on considère qu’il n’y a plus de règles dans cette Assemblée » a-t-elle conclut en suggérant le manque de « tenue » de la France Insoumise.