Seize minutes ne sont pas de trop pour explorer la stratosphérique cartographie Star Trek, nous assène via ce montage la chaîne Burger Fiction. Rien ne manque à l’appel : le salut Vulcain (geste de la main s’inspirant du folklore juif), le cérémonial “live long and prosper” (ou “Dif tor heh smusma”, dans la langue de […]
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Seize minutes ne sont pas de trop pour explorer la stratosphérique cartographie Star Trek, nous assène via ce montage la chaîne Burger Fiction. Rien ne manque à l’appel : le salut Vulcain (geste de la main s’inspirant du folklore juif), le cérémonial « live long and prosper » (ou « Dif tor heh smusma », dans la langue de Spock) ou encore les myriades d’écrans clignotants composant l’infrastructure des vaisseaux spatiaux. Mais ce supercut permet avant tout de mieux envisager notre rapport à la science-fiction.
Parangon avant Star Wars d’un sous-genre inégal (le space-opera), la série NBC créée par Gene Roddenberry en 1966 a inspiré son lot de dérivations (longs métrages et shows) oscillant incessamment du contemplatif stellaire à vocation universelle (Star Trek : le film) au kitsch furieusement daté (Star Trek IV : The Voyage Home), de la tragédie antique façon Shakespeare dans les étoiles (Star Trek II : la colère de Khan) au futurisme lumineux lardé de bidouille technologique fétichisée (le reboot de JJ Abrams). Entre atemporalité du récit et témoignage éloquent d’une époque (caractérisée par ses effets visuels), Star Trek définit la science-fiction comme un langage en conflit permanent avec les ères qu’il traverse.
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