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De film en film, Caleb Landry Jones (Get Out, Twin Peaks The Return, The Florida Project) est en train de s’imposer comme le visage le plus fascinant du cinéma indépendant américain. Ses yeux exorbités à l’extrême intensifient son regard ensorcelant, bourdonnant comme celui d’un possédé, sans cesse sur le qui-vive et qui rappelle, par sa tristesse, Theon Greyjoy dans Game of Thrones (joué par Alfie Allen).
Dans To The Night, le jeune acteur interprète un artiste souffrant de stress post-traumatique. Ses parents ont péri dans un incendie quand il était très jeune. Une nuit, la flamme des souvenirs encombrants de l’enfance se ravive, embrasant la stabilité de la vie familiale qu’il essaie de construire avec sa femme et son fils, l’obligeant à affronter son passé douloureux. La bande-annonce, aussi épileptique au début qu’adoucie vers la fin, expose le chagrin immense et le sentiment de culpabilité qui le ronge. Son histoire d’amour s’enveloppe autour de néons rouges baveux qui, peu à peu, s’ouvrent à la lumière du jour.
Caleb Landry Jones retrouve Eleonore Hendricks, l’une de ses partenaires de Mad Love in New York, le film survolté des frères Safdie, sorti juste avant l’électrochoc Good Time. Le casting compte aussi Abbey Lee, l’une des mannequins cannibales de Neon Demon de Nicolas Winding Refn.
Pour To The Night, le réalisateur Peter Brunner a fait appel à l’un de ses anciens profs, un certain Michael Haneke, consultant dramaturgique sur le film. Ce long-métrage est d’ailleurs co-produit par Ulrich Seidl qui partage avec le cinéaste d’Amour un même regard, plutôt radical, sur la condition humaine. S’il a fait sa première mondiale au festival de Karlovy Vary, ville thermale en Bohème (dans l’Ouest de la République Tchèque), To The Night n’a pas encore de date de sortie annoncée en France.
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