On dirait une vieille VHS familiale : les couleurs sont fanées et l’image saute. Dans ce clip pour “Ocean of Tears”, morceau à retrouver bientôt sur son nouvel album, Soko n’a pas vraiment la forme : cheveux cramés par les décolorations successives, teint gris, regard vide, ongles noirs écaillés et rongés. C’est gunge et décousu. […]
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On dirait une vieille VHS familiale : les couleurs sont fanées et l’image saute. Dans ce clip pour « Ocean of Tears », morceau à retrouver bientôt sur son nouvel album, Soko n’a pas vraiment la forme : cheveux cramés par les décolorations successives, teint gris, regard vide, ongles noirs écaillés et rongés. C’est gunge et décousu. Sa voix n’est plus qu’un filet, à peine chanté et presque faux. Elle a l’air incapable de comprendre ce qui se passe autour d’elle et regarde, hébétée, des filles à moitié nues, la tête recouverte d’un lapin en peluche. Si une soirée pyjama avec Soko ressemble à ça, pas besoin de dépenser 500 dollars.
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