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Azamat est tchétchène. Et homosexuel. C’est là son crime. Réfugié en France depuis six mois, il a fui les autorités tchétchènes qui l’ont arrêté et menacé de mort en mars 2017. Lorsqu’on lui montre la photo d’un ancien amant, il fait semblant de croire être soupçonné de terrorisme.
Parce qu’en Tchétchénie, « c’est pire d’être gay que terroriste », déclare-t-il, au micro d’Envoyé Spécial.
Dans ce reportage présenté par Elise Lucet le jeudi 23 novembre dernier, Elise Menand, Philippe Maire et Benoît Sauvage mènent l’enquête. Chasse à l’homme en Tchétchénie interroge la situation actuelle des homosexuels, dans un pays où les tortures et menaces de mort sont monnaie courante. Depuis le début d’année, des dizaines voire des centaines d’hommes sont systématiquement persécutés par le régime. Certains seraient détenus dans des prisons secrètes. D’autres n’ont jamais été retrouvés.
Plusieurs ONG se mobilisent face à l’urgence, telles qu’Amnesty International ou Russian LGBT Network, qui appellent les personnes menacées par le gouvernement de Ramzan Kadyrov à les contacter immédiatement.
Interrogé en avril dernier par l’agence de presse russe Interfax, Alvi Karimov, porte-parole du gouvernement tchétchène, avait déclaré : « Vous ne pouvez pas arrêter des gens qui n’existent pas dans la République ».
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