KillASon a la particularité d’être un jeune rappeur français s’exprimant en anglais. Son nouveau titre Blow ne déroge pas à la règle. Ce qui ne l’empêche pas de fustiger la politique migratoire et le climat de haine et de défiance actuel. « Définir les migrants comme des animaux est désespérément normal/les médias surnomment la ville de Calais la jungle » lâche-t-il en ouverture.
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Le réalisateur, Mathieu Brelière, explique avoir eu un coup de coeur pour KillASon lors de son passage à Solidays. « Ce que j’ai découvert ce soir là c’est un mélange d’Iggy Pop, de Tricky, de Die Antwoord et de Wu Tang, le tout en maîtrise totale du son,du flow, et de la performance. J’ai compris l’esthétique, la construction et la sobriété nerveuse qui composent l’artiste. » L’ayant vu au festival Art Rock à Saint-Brieuc au printemps dernier, on ne peut qu’acquiescer.
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