Le 20 novembre dans Par Jupiter !, sur France Inter, Pablo Mira est revenu sur la dernière manifestation des Gilets jaunes, le 16 novembre, pour l’anniversaire du mouvement. Et il était remonté contre eux (de manière très ironique) : “A chaque décennie son monstre. Les années 40 ont eu les nazis, dans les années 2000 c’était les danseurs de tektonik, il semblerait que pour les années 2010 ce soit les Gilets jaunes.” Et de revenir sur les images “à glacer le sang” de la manifestation, se plaignant que la France soit prise en otage chaque samedi. Il lance d’ailleurs un appel solennel à ce sujet : “Le mouvement des Gilets jaunes ne doit pas devenir l’émission On n’est pas couché !”
Enfin, il revient sur le manifestant qui a perdu l’usage de son œil après avoir reçu une grenade, alors qu’il ne représentait pas de menace : “Oui, c’est horrible. Mais il doit se poser la question de sa propre responsabilité : aurait-il perdu un œil s’il n’en avait pas eu ?” La punchline la plus acerbe (mais pas pour les Gilets jaunes) vient en conclusion, en référence à la déclaration du préfet de police de Paris Didier Lallement (qui a dit à une militante Gilets jaune qu’il n’était “pas dans le même camp” qu’elle) : “Entre les black blocs et le gouvernement, j’ai choisi mon camp. Je ne serai jamais du côté de ceux qui cassent les biens publics, je préfère me ranger du côté de ceux qui cassent le public tout court.”
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